SUR LES TRACES DE JEAN...
DÉCOUVRIR

11 avril 1910

Naissance à Paris, fils unique de petits commerçants dans le Marais. Son père est breton, sa mère normande.

1918

Une maladie l’oblige à garder la chambre, allongé dans son lit pendant plusieurs mois, son esprit imaginatif se nourrit de rêves et de lectures de contes. Cette période de l’enfance restera à jamais gravée dans sa mémoire.

1925

Il devient commis épicier à Chatou où ses parents se sont installés. Nullement doué pour le commerce, il préfère s’évader dans la pratique du dessin au cours de promenades solitaires sur les quais de Seine.

1929 

Il entre à l’école nationale supérieure des arts décoratifs

1930

Entrée à l’École des Beaux-arts dans l’atelier de gravure. Pratiquant indépendamment la peinture, il y rencontre Marguerite, sa future épouse, avec laquelle il multiplie les séjours dans la campagne de St-Léon, dans l’Allier où habitent les parents de sa compagne.

Février 1934 

Il épouse à Paris Marguerite Bayon qu’il avait rencontrée aux Beaux-Arts

1935-1938

Le couple s’installe à Rennes où Jean Couy est nommé professeur de dessin au lycée de garçons de Rennes ( aujourd’hui lycée Émile Zola) .

Ils se rendent fréquemment dans l’Allier en tandem !!

En 1938 , il enseigne la perspective à l’école des Beaux-Arts de Rennes .

Jean et Marguerite en tandem devant leur maison au Vignot à Saint-Léon

Jean et Marguerite en tandem devant leur maison au Vignot à Saint-Léon

1939

Il est mobilisé dans les chars en Lorraine. Durant l’occupation, il refuse de participer à toute manifestation artistique.

1945 à 1962

1945

Lors de la libération de la ville de Rennes, dix années d’activités artistiques sont détruites dans le bombardement d’un pont. Retour à Paris où le couple s’installe à Montparnasse. Il est nommé professeur de dessin au lycée Lakanal de Sceaux. Regain d’intérêt passionné pour la gravure qui ne se démentira plus. Se lie d’amitié avec l’imprimeur Georges Leblanc grâce auquel il commence à exposer au Salon de la Jeune Gravure contemporaine, sociétaire de cette association, il exposera dans ce salon jusqu’en 1983.

Jean Couy grave rue Campagne Première à Paris

Travail sur une gravure

Jean Couy sur sa presse rue Campagne Première

Jean Couy grave dans son atelier à Saint-Léon

1950-1954

Première exposition particulière de peinture à la galerie de René Breteau. Préface de son ami André Salmon, où il présente des œuvres dont la figuration stylisée, voire transposée ne dissimule pas l’exigeante discipline plastique qu’il s’impose.

Marguerite Couy avec le peintre Roger Bissière et son fils « Louttre » , leurs amis.

Importante activité de buriniste vouée au livre illustré et à des estampes personnelles.

Lanterne magique 1954

1954

Expose au Salon de Mai et au Salon des Réalités nouvelles. Il exposera régulièrement dans ce salon jusqu’en 1983, date de son décès, et aura en novembre 1984 à ce salon un hommage spécial au Grand Palais.

1955

La Chalcographie du Louvre édite Le Maraudeur sous le n°14084.

1958

Illustre, par des burins, les poèmes de Jules Laforgue, pour la société des Bibliophiles d’Aujourd’hui.

Il s’initie à la « tôle émaillée » à Charleville chez ses amis Jean et Elisabeth Deville .

Jean Couy travaille sur une tôle émaillée à Charleville

1962

Des ennuis cardiaques le contraignent à abandonner la pratique du burin

 

Personnages (burin)

1963 à 1983

A partir de 1963

Premières eaux-fortes et surtout linogravures et bois imprimés en couleurs

La mare

La mare

Automne II

Crépuscule insolite

1969

Phase « naturaliste imaginaire abstraite ». Sa palette très personnelle privilégie la gamme des ocres, des verts réhaussés de rouges et de bleus. Inspiration lyrique et poétique traduite en termes plastiques purs pour évoquer des paysages dictés par la réalité mais toujours transposés.

1979

Période dite de la « Surréalité », le travail sur la lumière introduit une nouvelle dimension à ses paysages.

Jean Couy dans son atelier à Paris

La fenêtre rose

30 novembre 1983   :    Décès de Jean Couy

Télégramme de Jack Lang à son épouse Marguerite au décès de Jean Couy

JEAN COUY

La finesse était assurément le trait dominant de la personnalité de Jean Couy .
C’est elle également qui marque son travail de peintre dont une association veut aujourd’hui faire mieux connaître l’ampleur et la diversité.